Formation "Play Inclusion" - Concordia Normandie-Maine !

Retour de formation PEJA « Play inclusion »

The game as a tool of social and cultural inclusion for young with less opportunities.

Du 18 au 24 novembre

La formation s’est terminée il y a 3 jours et mon dernier lien avec le groupe s’est envolé pour Paris tout à l’heure : une participante allemande est restée quelques jours avec nous, elle a pris un billet Aller pour la France mais pas de billet de retour !

Alors, maintenant que c’est fini, comment résumer cette semaine de formation ?

Commençons par le commencement : on était un groupe de 22 dont 3 formateurs français, 4 volontaires français, 2 grecques, 5 italiens, 1 norvégienne, 1 lituanienne, 1 vietnamienne, 1 coréen, 1 belge et 2 allemandes, allant de sortie du bac à 32 ans. Comme vous l’imaginez on a pu beaucoup échangé sur les expériences de chacun.

C’était une formation CONCORDIA donc intense avec un bon rythme ! (Quand en rentrant vous dormez 15 heures vous vous dîtes que c’était quand même intensif). On a joué. Mais le but du jeu étant de réfléchir, on a fait des jeux de réflexion sur la place du jeune (connu pour nous sous le nom de « willow »), sur les inégalités. Par exemple on a fait des jeux où on incarnait un personnage : une fille de banquier, une lesbienne de 22 ans ou pour ma part un jeune immigré Malien sans papiers… ça nous a permis de nous rendre compte des inégalités et ça a été pour moi un jeu très fort parce que je voyais tout les autres avancer (littéralement) dans la vie et la société et je restais à ma place en les enviant, en trouvant ça injuste et j’ai failli lâcher l’affaire, c’est un jeu qui amène des situations très significatives. Un autre jeu de ce style a été un jeu où nous étions par équipe de trois, le muet devant mimer des gestes pour faire comprendre au sourd les directions qu’il devait donner à l’aveugle pour retrouver des objets éparpillés dans la pièce. Parmi tous les jeux il y avait aussi des jeux pour construire une cohésion de groupe, pour se réveiller : « les energyzers », des jeux collectifs, individuels…

D’ailleurs ils sont tous regroupés dans un toolkit utilisable par tous et disponibles à la délèg !

Niveau groupe, on a été ensemble une semaine mais la complicité qu’on a développé en si peu de temps est incroyable. Dès le deuxième jour vous pouviez voir des hugs par-ci par-là et surtout des « abraso collectivo » ! C’est-à-dire un câlin collectif version italien. On avait mis en place le jeu du secret friend, tout le monde a un secret friend et doit faire des choses gentilles pour lui et aussi un système d’enveloppes pour pouvoir s’exprimer facilement.

Pour la communication, le langage international était très utilisé et du coup en plein débat y’avait des mains qui faisaient les marionnettes signifiant : « je suis d’accord ».

Mais en plus des jeux, de leurs temps de débriefing, des débats, des récits quotidiens. Toujours axés sur l’exclusion/l’inclusion, l’interculturel, la gestion de groupe, la gestion de conflits… On a quand même eu le temps, malgré notre emploi du temps de ministre, de faire un tour dans la vieille ville et de sortir en ville le jeudi soir ! (Géniale cette soirée mais bon c’était mon anniversaire alors j’suis pas très objective !) Dernier soir, vendredi, « farewell party » pour passer un temps tous ensemble avec un flashmob pour remercier nos formateurs, de la danse, des jeux mixant tout les jeux appris donnant de bons fous rire et tout le monde a pu récupérer son enveloppe rempli de petits mots des uns et des autres.